Veille végétale Les plantes seraient intelligentes...
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Dans son édition n° 1203 de décembre 2017 (*), la revue Science & Vie propose « des révélations sur l'intelligence des plantes ». Difficile à croire pour des esprits cartésiens, professionnels ouamateurs avertis. Mais qui sait ?Le dossier vulgarise des données scientifiques et interpelle...
Les plantes auraient une mémoire, seraient capables de prendre des décisions, d'apprendre... au moins aussi bien que des animaux ! Alors qu'elles n'auraient pas un cerveau localisé mais seraient tout entières leur propre cerveau. Bien que si différentes et si sédentaires, comment font-elles ? Les rédacteurs l'affirment : « Nous venons d'entrer dans une autre dimension dans notre façon de percevoir notre relation au brin d'herbe et aux grands arbres... » Les végétaux traiteraient l'information via des signaux électriques et chimiques, distribués à travers la plante, et faisant office de « cognition végétale ». Ce concept reste controversé, mais l'avancée des technologies en biologie cellulaire et moléculaire le laisse à penser. Les formules sont assez anthropomorphistes...
En se penchant sur la germination, une équipe britannique a trouvé un processus ou mécanisme de décision chez une plante. Elle sait démarrer une radicule, attendre et rester sous terre s'il refait froid..., une question de synthèse de gibbérellines, d'acide abscissique (majoritaire ou pas)... On le savait déjà mais pour la gestion des dosages et réglages de taux d'hormones, les commentateurs parlent d'intelligence, et de capacité décisionnelle... Une conclusion est avancée : si une plante fait quelque chose, c'est qu'elle l'a décidé !Pour la capacité à mémoriser, on scrute la gestion de la chimie interne dans les tiges et le comportement au froid. Les plantes apprendraient de leurs expériences, notamment avec des signaux successifs de lumière et de courant d'air, donnant à certaines de meilleures chances de survie...Ce dossier nous invite à accepter l'altérité, une autre façon d'appréhender la vie et les plantes. Loin de notre intelligence centralisée, la leur serait plus collective. Odile Maillard
(*) Disponible en kiosques presse.
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